HISTOIRE
La nature, les fleurs et surtout le Japon ont beaucoup inspiré les créations de ce site. Après des études en design d'objet et l'obtention d'un diplôme des métiers d'art à Duperré en textile, j'ai beaucoup voyagé, notamment plusieurs voyages au Japon.
La culture japonaise est envoûtante, ce pays m'a complètement charmé et inspiré; leur respect des traditions et l'appréciation de la beauté de la nature sont admirables.
Origami, pliage, plissage tout cela je l'ai concrétisé dans ce que vous voyez sur ce site, en l'appliquant sur mes accessoires de cheveux avec les Tsumamis Kanzashis, les colliers Kusudama ou bien les bourses Kinchaku.
TSUMAMI KANZASHI
Kanzashi signifie littéralement "ornementation par acte de pincement" est un art ancestral japonais.
Les tsumami kanzashis ou bien tsumami zaiku sont des ornementations servant à adorner les chevelures des geishas ou maikos (apprenties geishas) ainsi que les petites filles, le jour de la fête des enfants au Japon.
Faits de multiples carrés de tissu principalement de soie, les Kanzashis sont constitués de petits modules pliés sur eux-mêmes afin de former une fleur. S'inspirant des saisons, les Kanzashis peuvent représenter des fleurs de cerisiers (sakura en japonais) au Printemps ou bien les feuilles d'érable rouges (momiji) en Automne.
Les possibilités sont infinies.
Cette technique de pincement fait partie de la famille de l'origami. A une exception près, cette fois-ci le tissu remplace le papier.
Il y a de nombreux tutoriels sur la toile sur la confection de ces Kanzashis, notamment Russes (qui utilisent du ruban en satin et le brûle pour
l' assembler) et espagnols (eux préfèrent de la colle silicone liquide).
Pour ma part j'utilise de nombreux textiles pour la fabrication de ces Kanzashis, notamment l'organza, de la soie et du satin. Chaque carrés sont cousus à la main.
La création de ces Kanzashis de manière traditionnelle est légèrement différente.
Les Japonais, utilisent exclusivement la soie, ils font une teinture maison, sèche le tissu et le coupe en petits carrés qu'ils assemblent avec de la colle de riz.
KUSUDAMA
Kusudama est une forme d'origami modulaire constituée de différents rectangles ou carrés en papier assemblés et/ou collés entre-eux pour former un motif, un objet..
Ici cette technique de pliage est utilisée afin de réaliser des ornementations et des colliers de forme organique.
Pour ma part, chaque papier est enduit d'un vernis qui rend la création résistante à l'eau et durable dans le temps, elle est sertie de perles en verre et est montée sur un cordon en satin.
KINCHAKU
​Le Kinchaku est une besace ou bourse japonaise datant de l'ère Edo et remis au goût du jour.
Kin en japonais veut dire tissu et chaku signifie mettre ou porter. Ce petit sac servait aux japonais autrefois à porter leur affaires personnelles telles que de l'argent, des portes-bonheur, des
médicaments ou bien du maquillage.
Il sert également à porter un bento (boîte à déjeuner) ou des petits ustensils. A l'ère Edo le kinchaku est devenu un symbole de mode chez les gens riches et on le fabriquait en utilisant du cuir, de la laine importée ou bien de la soie.
C'était un accessoire indispensable pour compléter une tenue. A l'arrivée de l'ère Meiji la façon de vivre s'est progressivement occidentalisée grâce à l'ouverture des frontières, les étrangers étaient donc libre de passage au Japon, et les Japonais avaient enfin la permission de voyager à l'étranger. Les personnes se sont donc vite intéressées à la culture occidentale et le kinchaku fut remplacé par d'autres type de sac.
Aujourd'hui, cette bourse se porte en tant que sac avec un kimono ou bien un yukata pour les fêtes ou cérémonies traditionnelles, on y met ses effets personnels. On peut aussi s'en servir en tant que lunch box (bento) pour porter son déjeuner.
Il existe une grande variété de modèle et de matériaux disponibles pour créer un kinchaku,
le plus commun étant du tissu de kimono (généralement le même design que le kimono).
Le chirimen (tissu coloré en crèpe de soie) est aussi populaire pour créer cette bourse.